Les exclusifs
de Chanel

Les États-Unis, 1957. Coco Chanel est récompensée, mondialement consacrée. Au fondement de sa création, l’audace de se saisir de matières rares pour les réinventer. Son talent pour les sublimer. 1957 est une fragrance à cette image. Un accord de muscs blancs délicatement façonné, piqué de notes fleuries, d’accents boisés, miellés, poudrés. Une signature lumineuse du style de CHANEL.

Mademoiselle Chanel avait un don pour mêler les styles avec talent, en concevoir de nouvelles beautés. Ainsi couvrit-elle ses murs parisiens de précieux paravents de Coromandel, donnant à ses appartements une aura de mystère oriental. Par ses notes voluptueuses et ambrées, COROMANDEL est le parfum d’un envoûtement exotique et fabuleux. Une étreinte qui embaume intensément.

Le camélia blanc, une fleur dont la perfection du dessin fait oublier l’absence de parfum. Il était l’emblème de Coco Chanel, un tournoiement de pétales qui partout la suivit , papillon sur le bord d’un chapeau, à la boutonnière ou en bijou. En 1925, elle imagina une fragrance à son image, qu’elle nomma GARDÉNIA. Un nectar frais et charnel, aux accents de jasmin et d’oranger. Un sillage floral et luxuriant.

Nommé selon un arbre immense, SYCOMORE évoque la noblesse de l’automne, les troncs bruns et moussus, les cimes étirées vers le ciel. Il raconte le rayonnement de la terre, comme un écho à l’enfance de Mademoiselle au milieu des volcans millénaires. Construit autour de l’odeur fumée du vétiver, SYCOMORE est pur et majestueux.

Le beige inaltérable du grès, du sable et de la terre. Le beige apaisant, dans lequel Mademoiselle Chanel aimait à s’envelopper, hors du monde et de ses tumultes. Le beige naturel et sublimant l’éclat. Éternel, il s’offre ici dans un bouquet voluptueux d’aubépine, de miel et de frangipanier. Un écrin dans lequel se fondre. Se révéler.

L’eau de Cologne, incontournable symbole de l’élégance et de la simplicité à travers le temps. CHANEL la propose finement travaillée, pigmentée de mandarine et de bergamote, dans un souffle de néroli. Pareille à un bouquet de fleurs sauvages, elle donne envie d’un champ immense et vert, parsemé de mille points de couleurs. C’est l’arôme des après-midis d’été , infinis et légers.

Le temps d’une respiration, Mademoiselle allait parfois rejoindre sa demeure bucolique, aux confins de Paris. Là-bas se trouvait le bonheur simple d’une sieste de printemps, caressée par le vent , la magie d’un jardin qui éclot et s’exalte. À travers les notes vertes et aromatiques du galbanum et du romarin, BEL RESPIRO est un extrait de cette divine harmonie.

Sous le ciel d’azur de Roquebrune, la villa de Mademoiselle Chanel surplombait les eaux lisses de Méditerranée, entourée de lavande. Le bleu de la terre, de l’air et de la mer. Un jeu de textures illustré par le précieux iris pallida. Explorant ses nuances délicates et poudrées, LA PAUSA révèle un accord radieux. Une empreinte de lumière.

Géométrique et dessiné, le style Art déco structure le paysage des années 20. Un flacon aux traits graphiques, à l’étiquette blanche et carrée, recèle une explosion de sensualité : c’est N°5. De cette essence fondamentale, Ernest Beaux compose une variation où la tubéreuse se révèle suave, tendre et poudrée. N°22, comme 1922, l’année de sa création, vibre comme un absolu de féminité.

Les Années folles. À l’heure du jazz et de la fête, Mademoiselle Chanel s’empare des tricots marins pour habiller le corps des femmes. De cette maille souple à la beauté brute, elle crée un vêtement dans lequel rire et danser, être élégante sans y penser. Unissant la douceur de la lavande à l’onctuosité de la vanille, JERSEY évoque le bonheur de cet envol. Un parfum de vie et de joie.

Être deux, ne faire plus qu’un. Boy Capel et Coco Chanel connurent cela. Des pôles complémentaires, des silhouettes complices et confondues , ensemble en tweed, en marinière, en forêt, à la mer. C’est dans un accord de lavande et de géranium, finement relevé de notes boisées, que s’exprime cet amour fusionnel. Une fragrance unique qui transcende le genre. Le parfum d’une personnalité.

18 place Vendôme, comme l’adresse d’un songe. Imaginer au cou d’une femme les pierres précieuses d’un collier, miroitant sur sa peau nue. Une senteur liquoreuse et fruitée, un chemin de clarté. N°18 est le parfum d’une rencontre éblouissante, celle de la chaleur ardente des graines d’ambrette contrastée par l’éclat pur du diamant. Un saisissement féérique.

Sous la voûte céleste, la lueur de Paris. En 1932, Gabrielle Chanel y crée sa première collection de Haute Joaillerie. Les yeux tournés vers le ciel, elle imagine des parures aux contours du firmament, des constellations de diamants. Sublime capture, nimbant les femmes d’éternité. Les notes de poire, pamplemousse, jasmin et vétiver sont les facettes de 1932, le sillage des étoiles.

La majesté d’un escalier dont les murs se fragmentent en mille reflets. Le style CHANEL tenu dans une adresse : 31 RUE CAMBON. L’ancrage de Mademoiselle, au cœur de Paris. Pour en illustrer l’éclat, il fallait un parfum empli d’accents aussi simples que puissants. Le rayonnement d’un accord chypré, relevé d’iris et de poivre noir. Une essence de la beauté.

Le son endiablé du jazz et de la java rythme les nuits des Années folles , fiévreux, les corps ondulent et rebondissent. Inspirée par ce souffle exotique, Coco Chanel lance BOIS DES ILES, un parfum sensuel et épicé. Avec ses notes d’ylang-ylang et de bois de santal, il nous emporte vers les eaux dormantes et inconnues des îles lointaines, vers les fleurs languides et les vapeurs opiacées. Un nuage envoûtant.

Misia Sert, l’indomptable, l’enjôleuse. Amie de Coco Chanel, des poètes, des artistes , fascinante créature que l’on appela la reine de Paris. C’est dans l’effervescence des loges de l’opéra, les brassées de fleurs et les délicats poudriers, qu’Olivier Polge incarne MISIA, celle qui insufflait art et beauté. Dans un accord de rose, de violette et d’iris, traçant le sillage enivrant d’une muse.

En 1920, le grand-duc Dimitri s’exile de Russie à Paris. Dans son sillage, la steppe blanche et la Neva glacée, les fourrures, les crinolines. Charmée par le faste byzantin, Gabrielle Chanel orne ses créations de broderies slaves et dorées. CUIR DE RUSSIE est une respiration lointaine, qui mêle l’écorce du bouleau aux volutes de tabac blond, dans un parfum fauve et racé. Le témoignage d’une élégance passionnée.